Spécialités: Thérapies Ciblées,Chimiothérapie

GAINED : Essai de phase 3 randomisé, évaluant deux stratégies thérapeutiques associant une chimiothérapie de type CHOP ou ACVBP à du rituximab ou de l’obinutuzumab (GA101), guidée par des examens d’imagerie par TEP, chez des patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de deux stratégies thérapeutiques, basées sur l’association du rituximab ou de l’obinutuzumab (GA101) à une chimiothérapie de type CHOP ou ACVBP, puis de l’utilisation d’un examen d’imagerie TEP pour guider le choix du traitement, chez des patients ayant un lymphome diffus à grandes celles B. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitements. Les patients du premier groupe recevront un traitement d’induction comprenant de l’obinutuzumab (GA101) associé à une chimiothérapie de type ACVBP (adriamycine, cyclophosphamide, vindésine, bléomycine et prednisone) ou une chimiothérapie de type CHOP (doxorubicine, vincristine, cyclophosphamide et prednisone). Ce traitement sera répété toutes les deux semaines pendant quatre cures. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe mais l’obinutuzumab (GA101) sera remplacé par du rituximab. Le choix de la chimiothérapie CHOP ou ACVBP sera laissé à l’appréciation de l’investigateur. Les patients auront un examen d’imagerie TEP à l’issue de la deuxième et de la quatrième cure, pour l’évaluation de la réponse aux traitements. Les résultats des deux TEP conditionneront les traitements suivants. Si les deux TEP sont négatives, les patients recevront un traitement de consolidation différent selon leur groupe. Les patients du premier groupe recevront : - Les patients devant être traités par une chimiothérapie de type CHOP recevront quatre cures d’un traitement comprenant de l’obinutuzumab (GA101) et une chimiothérapie de type CHOP - Les patients devant être traités par une chimiothérapie de type ACVBP recevront deux cures de méthotrexate, puis quatre cures d’obinutuzumab (GA101), ifosfamide et étoposide, puis 2 cures de cytarabine, associées à une chimiothérapie ACVBP. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe mais l’obinutuzumab (GA101) sera remplacé par du rituximab. Dans les 2 groupes et quel que soit la chimiothérapie reçue, les cures seront espacées de deux semaines. Si la première TEP est positive mais que la deuxième TEP est négative, les patients des deux groupes recevront un traitement de consolidation comprenant deux cures de méthotrexate puis une chimiothérapie de conditionnement de type BEAM (carmustine, étoposide, cytarabine et melphalan) suivi d’une greffe autologue. Dans le cas où la deuxième TEP est positive, les patients recevront un traitement laissé à l’appréciation de l’investigateur.

Essai clos aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

GETUG-AFU 19 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité d’une chimiothérapie de type MVAC-I (méthotrexate, vinblastine, doxorubicine et cisplatine intensifié) associée ou non à du panitumumab, en traitement de 1ère ligne chez des patients ayant un carcinome urothélial avancé et ne portant pas de mutation H-Ras ou K-Ras. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une chimiothérapie de type MVAC-I (méthotrexate, vinblastine, doxorubicine et cisplatine intensifié) associée ou non à du panitumumab, en traitement de 1ère ligne chez des patients ayant un carcinome urothélial avancé et ne portant pas de mutation H-Ras ou K-Ras. Les patients ne présentant pas de mutation des gènes H-Ras et K-Ras seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie de type MVAC-I comprenant une perfusion de méthotrexate le premier jour et une perfusion de vinblastine, de doxorubicine et de cisplatine le deuxième jour, associée le même jour à une perfusion de panitumumab. Ces traitements seront répétés toutes les deux semaines, jusqu’à six cures. Le traitement par panitumumab pourra être poursuivi pendant deux ans supplémentaires, en absence de rechute. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe, sans perfusion de panitumumab. Dans le cadre de cet essai, les patients pourront participer à deux études associées nécessitant l’utilisation d’un échantillon de leur tumeur prélevée lors de la biopsie de diagnostic (pas de prélèvement supplémentaire), et une échantillon de sang prélevé lors d’une prise de sang dans le cadre du suivi habituel du patient. Après l’arrêt du traitement, les patients seront suivis tous les trois mois.

Essai clos aux inclusions
Astra Zeneca MAJ Il y a 4 ans

Étude OlympiAD : étude de phase 3 randomisée, évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement par olaparib par rapport à une chimiothérapie laissée au choix du médecin, chez des patients ayanr un cancer du sein métastatique avec une mutation des gènes BRCA1/2. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l'efficacité de l'olaparib en monothérapie comparée à une chimiothérapie au choix du praticien (capécitabine, vinorelbine ou éribuline) chez les patients ayant un cancer de sein métastatique avec une mutation du gène BRCA1/2. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront de l'olaparib administré par voie orale, deux fois par jour. Les patients du deuxième groupe recevront une cure de chimiothérapie qui comprendra, selon le choix de l’investigateur, soit de la capécitabine, administrée par voie orale tous les jours pendant deux semaines, soit de la vinorelbine ou de l’éribuline, administrée en perfusion le premier et le huitième jour). Le traitement est répété toutes les trois semaines jusqu’à l'apparition d'une progression de la maladie ou d'une intolérance au traitement. Les patients bénéficieront des visites de suivi une fois par semaine pendant trois semaines, puis toutes les trois semaines pendant la durée du traitement. Des évaluations seront réalisées toutes les six semaines pendant les vingt-quatre premières semaines, puis toutes les douze semaines.

Essai clos aux inclusions

Étude FOLFIRINOX-R : étude de phase 1-2, évaluant l’efficacité, la tolérance et la sécurité d’une chimiothérapie de type FOLFIRINOX associée à du régorafénib chez des patients ayant un cancer colorectal métastasique avec une mutation de type RAS. Le cancer colorectal touche le côlon et le rectum. C’est le plus fréquent des cancers du tube digestif. Le cancer colorectal se développe lentement avant de s’étendre à d’autres parties du corps comme le foie ou le poumon où il peut former des métastases, s’il n’est pas détecté à temps. Les protéines Ras sont des proto-oncogènes. Elles interviennent dans la régulation de la prolifération, de la différenciation et de la survie cellulaire ainsi que dans l'organisation du cytosquelette. Un quart des tumeurs chez l'homme possède une mutation de ce gène qui peut conduire à la transformation cancéreuse des cellules. Le traitement de référence du cancer colorectal métastatique est une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie de 1re intention de type FOLFIRINOX, qui est composé d’une association d’un antimétabolite analogue des bases pyrimidiques, le 5 Fluoro-uracile, de l’acide folinique, d’oxaliplatine et d’un inhibiteur de l’ADN topoisomérase 1, l’irinotecan. Le regorafenib est un médicament anticancéreux inhibiteur de plusieurs kinases, qui a des effets anti-angiogéniques et antiprolifératifs. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la tolérance et la sécurité d’une chimiothérapie de type FOLFIRINOX associée à du régorafénib chez des patients ayant un cancer colorectal métastasique avec une mutation de type RAS. L’étude se déroulera en 2 étapes. Durant l’étape 1, les patients recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX du 1er au 3ème jour associée à du regorafenib du 4e au 10e jour de chaque cure. La dose de régorafénib sera régulièrement augmentée par groupe de patients, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors l’étape 2. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Durant l’étape 2, les patients recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX associée à du regorafenib à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les 2 mois pour un bilan radiologique. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Astellas Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude 2215-CL-0201 : étude de phase 2-3 randomisée visant à comparer l’efficacité du giltéritinib (ASP2215)en monothérapie à l’ASP2215 en association à l’azacitidine et à l’azacitidine en monothérapie chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë nouvellement diagnostiquée mutée pour le FTL3 non éligibles pour une chimiothérapie d’induction intensive. La leucémie myéloïde aiguë résulte des mutations acquises dans l’ADN de cellule de la moelle osseuse en développement. Cette cellule devient leucémique et se multiplie de façon incontrôlable, donnant naissance à des cellules que ne fonctionnent pas normalement. La leucémie myéloïde aiguë peut survenir à tout âge mais elle est plus susceptible de se développer chez les adultes de plus de 60 ans ; c’est le type de leucémie aiguë le plus courant chez les adultes. L’altération génétique par des duplications internes en tandem de FLT3 (FLT3-IDT) ou des mutations dans son domaine kinase est considérée comme un biomarqueur de la leucémie myéloïde aiguë associé à un risque plus élevée de rechute de la maladie. Le giltéritinib est un inhibiteur sélectif du FLT3 qui bloque son activation constitutive des cellules leucémiques avec des altérations génétiques de FLT3. Le giltéritinib a montré un potentiel effet anticancéreux, qui conduit à une réduction de la survie et de la prolifération des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du giltéritinib (ASP2215)en monothérapie à l’ASP2215 associé à l’azacitidine et à l’azacitidine en monothérapie chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë de nouveau diagnostic mutée pour le FTL3 non éligibles pour une chimiothérapie d’induction intensive. Avant le début de l’étude randomisée, 8-12 patients seront inclus dans un groupe de traitement pour évaluer la sécuritéet recevront du giltéritinib (ASP2215) par voie orale (PO) selon un schéma d’escalade de dose tous les jours en association avec l’azacitidine par voie sous-cutanée (SC) ou intraveineuse (IV) la première semaine de chaque cure de 28 jours. La dose de giltéritinib (ASP2215) sera progressivement augmentée par groupe de patients pour déterminer la dose la mieux adaptée Puis tous les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront du giltéritinib (ASP2215)seul tous les jours. Les patients du deuxième groupe recevront du giltéritinib (ASP2215) tous les jours associé à l’azacitidine la première semaine de chaque cure de 28 jours. Les patients du troisième groupe recevront de l’azacitidine seul la première semaine de chaque cure de 28 jours. Les patients seront suivis pendant 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude BIBLOS : étude de phase 1b, en escalade de dose, évaluant la sécurité d’emploi d’un traitement associant l’ibrutinib et l’immunochimiothérapie de type R-DHAP ou R-DHAOx, chez des patients ayant un lymphome à cellules B. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi de l’ibrutinib associé à une immunochimiothérapie de type R-DHAP ou de type R-DHAOx, chez des patients ayant un lymphome à cellules B. Cette étude comprendra 2 parties : Dans la première partie de l’étude, les patients sont répartis en deux groupes, en fonction de l’immunochimiothérapie choisie par leur médecin (R-DHAP ou R-DHAOx) : Les patients du groupe A reçoivent des comprimés d’ibrutinib, administrés tous les jours pendant trois semaines, associés à une immunochimiothérapie de type R-DHAP comprenant du rituximab et du cisplatine administrés en perfusion intraveineuse le premier jour de chaque cure, de la dexaméthasone administrée en perfusion intraveineuse les quatre premiers jours de chaque cure, et de la cytarabine administrée en perfusion intraveineuse le deuxième jour de chaque cure. Ces traitements sont répétés toutes les trois semaines pendant trois cures. Les patients du groupe B reçoivent des comprimés d’ibrutinib, administrés tous les jours pendant trois semaines, associés à une immunochimiothérapie de type R-DHAOx comprenant du rituximab et de l’oxaliplatine administrés en perfusion intraveineuse le premier jour de chaque cure, de la dexaméthasone administrée en perfusion intraveineuse les quatre premiers jours de chaque cure, et de la cytarabine administrée en perfusion intraveineuse le deuxième jour de chaque cure. Ces traitements sont répétés toutes les trois semaines pendant trois cures. Le traitement des patients de ces deux groupes est maintenant terminé. En raison d’une possible interaction entre les immunochimiothérapies et l’ibrutinib, un nouveau schéma d'administration de l’ibrutinib sera testé dans les 2 nouveaux groupes de patients suivants : Les patients du groupe A bis recevront le même traitement que les patients dans le groupe A, mais l’ibrutinib sera administré du cinquième jour au dix-huitième jour de chaque cure. Les patients du groupe B bis recevront le même traitement que les patients dans le groupe B, mais l’ibrutinib sera administré du cinquième jour au dix-huitième jour de chaque cure. Dans cette première partie, différentes doses d’ibrutinib seront testées jusqu’à obtention de la dose la mieux adaptée. Par ailleurs, des prélèvements sanguins seront effectués au cinquième jour et au quinzième jour des deux premières cures, pour les patients inclus dans les groupes A bis et B bis. Dans la deuxième partie de l’étude, les patients recevront l’ibrutinib à la dose recommandée déterminée dans la première partie de l’étude, associé à une immunochimiothérapie de type R-DHAP ou R-DHAOx (selon le choix de l’investigateur), selon le schéma d’administration des groupes A et B, ou des groupes A bis et B bis, en fonction de la décision qui sera prise d’après les résultats de la première partie. Dans le cadre de cette deuxième partie, les patients ayant un lymphome à cellules du manteau (groupe C), recevront des comprimés d’ibrutinib du cinquième jour au dix-huitième jour de chaque cure, associé à une immunochimiothérapie de type R-DHAP ou R-DHAOx selon le choix de l’investigateur. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines pendant quatre cures. A la fin du traitement, les patients inclus dans les deux parties de l’étude seront revus tous les trois mois pendant la première année, puis tous les six mois jusqu'à la fin de l'étude. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique et des analyses biologiques.

Essai ouvert aux inclusions